La dysphasie est un trouble du langage oral.

Dorénavant appelée « Troubles spécifiques du développement du langage » (TSDL) ou « Troubles spécifiques du Langage Oral » (TSLO), la dysphasie concerne 3 à 7% de la population.

La dysphasie peut concerner le versant expressif du langage (difficultés pour parler) et/ou le versant réceptif (difficultés pour comprendre).

Les difficultés peuvent se retrouver autour des sons du langage (phonologie), des mots (lexique), de la combinaison des mots (syntaxe) ou du sens des phrases (pragmatique).

 

Le retentissement sur le langage écrit (dyslexie) ou sur le calcul (dyscalculie) est quasiment systématique.

Pour que l’orthophoniste puisse poser ce diagnostic, il faut s’assurer en amont que l’intelligence soit préservée. Cela se fait grâce à une évaluation psychométrique (test de QI).

En neuropsychologie, deux cas de figurent sont possibles :

  • Les difficultés de langage ont été objectivées par un·e orthophoniste. Dans ce cas, les difficultés sont prises en compte lors des consultations (tests et niveau de langage adaptés).
  • Je suspecte un trouble du langage grâce à l’examen clinique et/ou au test de QI (cliquez ici pour en savoir plus). Je vous réorienterai alors auprès d’un·e orthophoniste pour un bilan spécifique du langage oral. L’orthophoniste pourra alors affiner les observations et distinguer précisément les difficultés observées.

En cas de dysphasie, voici quelques symptômes qui peuvent être observés :

cherche ses mots

– utilise un mot à la place d’un autre

– la construction des phrases est précaire